Retour sur le stage avec un article paru dans le Dauphiné le 8 février:
La musique arménienne
La musique traditionnelle arménienne remonte à l’antiquité. Elle trouve ces sources sur les Hauts-plateaux des territoires arméniens, origine de la nation arménienne. De nombreux vestiges trouvés par des archéologues (anciens instruments de musique, image de musiciens, écrits …) témoignent que l’art de la musique a prospéré depuis l’antiquité.
La musique arménienne traditionnelle se caractérise par un croisement constant de musique originaire des balkans et de l’Anatolie occidentale avec les musiques trouvant leurs origines dans les cultures anciennes du Moyen-Orient. Durant toute son histoire, elle a tantôt subi les influences et tantôt influencé celle des pays voisins, avec les musiques arabe, turque, iranienne et russe.
La musique traditionnelle arménienne a toujours été très présente dans de nombreux moments de la vie que ce soit pour des fêtes religieuses, comme pour tout autre moment de la vie sociale ou familiale. Les chansons paysannes occupent une place importante.
A l’origine, la musique traditionnelle arménienne allie au son monodique des éléments de polyphonie : tons étirés, utilisation de chants antiphoniques (2 chœurs face à face chantent en alternance).
La musique arménienne doit un grand mérite à KOMITAS qui, à la fin du 19ème siècle introduit la polyphonie dans la musique liturgique et surtout coordonne l’étude et la signification esthétique profonde du folklore arménien. Il fonde l’école nationale du folklore scientifique. Par le fruit de l’inlassable activité collective et scientifique de Komitas, plus de 2000 mélodies populaires seront collectées, traitées, harmonisées et publiées : Une véritable anthologie de la chanson folklorique arménienne.
Dans les années 1930, apparaît le jazz arménien internationalement reconnu.
La musique arménienne est extrêmement riche autant par ses mélodies que par sa rythmique.
Encadrement du stage
– Victoria Alexanyan, chant et apport de la culture arménienne
– Fabrice Trebuchon, direction d’orchestre et harmonisation
– Sylvain Fournier, percussionniste, harmonisation et soutien rythmique